Le patrimoine culturel et naturel

L’Hôtel de Ville

Le plan d’origine du bâtiment, ancien château d’Épinay-sur-Seine construit en 1760, est en forme de T car il reproduit l’initiale de son ancien propriétaire, le marquis du Terrail. Dernière demeure de Don François d’Assise, Roi d’Espagne en exil, elle devient la mairie en 1908.
1-3, rue Quétigny

Le parc Jean Monnet

Il a été dessiné par un spécialiste des jardins anglais, Louis-Martin Berthault, architecte du roi ayant aussi œuvré à Chantilly et Compiègne.
3, rue Mulot

L’église Saint-Médard

Le réaménagement de la place René Clair a rendu sa visibilité à l’église Saint-Médard, le plus ancien bâtiment de la ville. En 1893, un grand orgue est construit en tribune, il sonne encore régulièrement lors de concerts gratuits.
place René Clair

L’église Notre-Dame-des-Missions

Édifiée après l’Exposition coloniale à Vincennes en 1931, pour honorer les missions catholiques d’Outre-mer, l’Église Notre-Dame-des-Missions est étonnante par la diversité des styles qui y sont employés. Entre ses céramiques bleues inspirées de Chine et son clocher de style africain, le bâtiment ne ressemble à aucun autre.
102, avenue Joffre

Les studios Éclair

Les premiers studios Éclair se sont installés avenue de Lattre-de-Tassigny en 1907, dans une ancienne propriété du Comte de Lacépède.
Les studios d’Épinay, 10 rue du Mont, existent eux depuis 1913. Ils ont été fondés dans une ancienne demeure de Mme d’Épinay, devenue au XIX^e siècle une maison de retraite religieuse.
10, rue du Mont

Les cités-jardins

Épinay-sur-Seine est la seule ville de Plaine Commune à abriter sur son territoire trois cités-jardins :

• « Chacun chez Soi », le prototype (rue de la Solidarité),
• « Blumenthal », la première cité-jardin construite sur le département de la Seine (place Jacques Blumenthal),
• et celle d’« Orgemont », une des plus grandes d’Île-de-France, répartie sur deux villes – Épinay-sur-Seine et Argenteuil – et deux départements – la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise (rue de la Somme).

Construites entre 1907 et 1923, elles sont aujourd’hui valorisées par l’Association Régionale des Cités-Jardins.

Le parc des Béatus

Dernier parc ouvert au public, il est situé sur un ancien domaine seigneurial. On y voit encore les traces de son riche passé :

• l’ancien château des Béatus qui fut la direction de la maison de santé,
• la maison de Rose Bertin, ancienne modiste de Marie-Antoinette,
• le pavillon de musique construit entre 1722-1725 et visible depuis les berges de Seine.

Entrées par la rue Guynemer, le parc Lihou ou le chemin de halage