« Il était une fois à Épinay … »
Que se passait-il à Épinay-sur-Seine du temps jadis ? Voici une série d'anecdotes pour en savoir plus sur votre ville !
Le 10 février 1957, c’est champagne (avec modération) ! Madame Marie Chatelain fête ses 100 ans ? À cette occasion, la ville organise une cérémonie en son honneur dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville. Hélas, l’endroit qui a servi de salle de ravitaillement pendant la Seconde Guerre mondiale n’a plus l’apparat pour accueillir une telle fête ! Qu’à cela ne tienne : deux lustres en verre ciselé sont alors achetés pour embellir la pièce. Et vous pouvez toujours les admirer aujourd’hui en salle des mariages (après le confinement) ? |
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Le 19 octobre 1957, c’est l’effervescence lors de la première foire-exposition commerciale d’Épinay-sur-Seine ! Animations, spectacles et conférences rendent hommage à notre célèbre Roi Dagobert. Un concours pour élire « Mister Dagobert » est même organisé ! ? Ces festivités sont aussi l’occasion de voir passer de grands artistes comme Raymond Devos ou Jean Richard. |
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Au sein de la mairie, les appariteurs distribuent quotidiennement le courrier à tous leurs collègues. ? Le premier appariteur a été recruté en 1882, il fut logé dans la mairie de la rue de Paris et perçut des indemnités pour entretenir sa bicyclette. Il faut attendre 1936 pour qu’un appariteur garçon de bureau l’accompagne. Il triait le courrier pendant que l’appariteur le distribuait. Aujourd’hui, le service compte 7 agents ! |
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Warmont, Delafosse, Ternaux … Ces noms ne vous disent peut-être rien et pourtant, ils étaient essentiels autrefois : c’étaient ceux des garde-champêtres, qui faisaient leurs rondes et surveillaient les récoltes contre les vols. Le poste était si gratifiant que l’un d’eux reçut même une récompense lorsque son fils se présenta en tant que volontaire. Leur métier disparaît avec l’urbanisation progressive de la ville. | |
Qui le croirait aujourd’hui ? De 1855 à 1971, tous les propriétaires de chiens devaient payer une taxe. Adoptée afin de lutter contre la profusion d’animaux errants, la taxe concernait tous les chiens, qu’ils soient de compagnie, de chasse ou guide d’aveugle. À Épinay, les contrevenants recevaient des avertissements pour aller déposer leur déclaration en mairie. ? | |
Nous sommes en 1953 et le quartier d’Orgemont n’est pas encore celui que nous connaissons. Imaginez un paysage avec des vergers et … des chats sauvages ! ? Si aujourd’hui nous observons avec tendresse nos compagnons ronronner sur le canapé, les chats sauvages eux, étaient encore nombreux à cette époque et leur présence nécessitait l’intervention d’un car de police secours !
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En face de l’école Pasteur, se dresse le SIAAP. Sa mission ? Nettoyer la Seine. Mais saviez-vous qu’une source d’eau chaude existait à cet endroit ? ? Au début du XXe siècle, la ville réfléchit à la possibilité de l’utiliser en construisant une piscine où les employés des usines environnantes viendraient faire quelques longueurs. Malheureusement le projet est trop coûteux et la source est canalisée, comme d’autres rus dans la ville, pour des raisons d’hygiène. | |
Aujourd’hui, le parc des Saules est un lieu de passage entre le centre-ville et le quartier des Écondeaux. Il a été le lieu d’un conflit qui dura 30 ans, entre le maire et le Comte de Sommariva. Ce dernier avait usurpé plusieurs chemins de la ville : chemin des Écondeaux, chemin des Presles, chemin Vert et ruelle Saint-Marc. L’affaire s’achève en 1836 au tribunal de Saint-Denis : le maire gagne ! Les chemins redeviennent la propriété de la ville. | |
Avant l’apparition des moteurs, la remontée des bateaux sur la Seine se fait grâce à des chevaux de trait. ? Ces animaux puissants, parfois jusqu’à 15 à se relayer, parcourent environ 2 km par heure, équipés d’un harnais avec un câble qui peut mesurer près de 300 m de long ! |
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Au XIXe siècle, Madame de Grollier, artiste peintre et passionnée de fleurs, vient s’installer à Épinay. Pour faciliter l’arrosage de son jardin, elle fait appel à M. Mulot pour creuser un puits dans son parc. ??? Consciente des soucis d’approvisionnement en eau potable pour la population, elle laissa la porte de son parc ouverte afin de partager l’eau pure avec les habitants d’Épinay. |