Orgemont, le quartier aux trois visages

En ce mois de juin, nous vous invitons à relever de nouveaux défis. Si vous demandiez au premier passant que vous croisez de vous indiquer le chemin du quartier d’Orgemont, quelle serait votre destination ? Le quartier pavillonnaire, la cité-jardin ou encore la cité d’Orgemont ? Quelque soit le chemin que vous emprunterez, lisez bien ces lignes. Elles pourraient être un atout précieux lors de votre prochaine mission d’explorateur et/ou d’aventurier.

Le quartier pavillonnaire

Arpenter « Orgemont », c’est découvrir un territoire aux multiples facettes géographiques et culturelles. Ancien domaine de la famille des Orgemont qui s’étend jusqu’aux buttes du même nom à Argenteuil, il est également le site des anciennes plâtrières qui servirent à la construction de nombreux pavillons et bâtiments dont il garde encore aujourd’hui quelques vestiges. Saviez-vous que le Pôle Musical d’Orgemont était l’ancienne Maison des Jeunes et de la Culture des Plâtrières et que le club de tennis situé en direction de la cité-jardin en garde le nom ?

La cité-jardin

Sur votre chemin, vous remonterez le temps jusqu’en 1921, date de l’édification de la cité-jardin d’Orgemont bâtie sur la Ville et celle d’Argenteuil. Ici, pas de chamaillerie chauviniste ! Les Bourguignons y côtoient les Flamands et les Berrichons, Les Normands y rencontrent les Auvergnats et les Bretons. Ils rappellent l’origine des ouvriers qui travaillaient à l’usine à gaz de Gennevilliers et qui logeaient ici, à proximité de leur lieu de travail. Parmi les équipements communs, l’église Saint-Ferdinand, construite en 1931 selon les plans de l’architecte Alfred Nasousky, et dont la richesse des détails architecturaux mérite qu’on s’y arrête pour admirer notamment l’imposante entrée.

La cité d’Orgemont

Dirigez-vous vers la cité d’Orgemont, bâtie sur les anciens vergers et les champs composés de choux de Bruxelles dont la production transitait par la gare du chemin de fer du Nord, devenue la gare RER C en 1988. D’ailleurs, deux poiriers sont toujours présents dans le quartier pour rappeler son passé agricole.