#TousEpinay : la sécurité, un travail constant pour réduire les incivilités

La ville d’Epinay-sur-Seine lutte activement contre l’insécurité, et ceci depuis plusieurs années : ces efforts constants témoignent de la volonté de protéger ses habitants.

Dès 2005, elle est ainsi la première ville à se doter au sein de la Seine-Saint-Denis d’un réseau de caméras de surveillance. Aujourd’hui, les caméras fonctionnant 24h sur 24 en haut-débit sont directement gérées par le Centre de Surveillance Urbaine, une équipe de neuf opérateurs en charge de plus de 300 caméras, se relayant jour et nuit afin de transmettre le plus rapidement possible les infractions aux brigades de police.

Ces brigades verront bientôt la construction de leur nouveaux locaux, en 2024. En effet, un nouveau commissariat verra le jour au 28-32 avenue de Lattre de Tassigny. Ce projet est le fruit d’un effort constant des équipes de la municipalité auprès de l’Etat et des ministres de l’Intérieur successifs.

Des actions de terrain voient également le jour : Thomas Sauvadet, chercheur et sociologue spécialisé dans la violence, vient sensibiliser et former les équipes de la ville pour mieux repérer et agir contre la violence, notamment celle des jeunes. Ces travaux, fruit de 15 ans de recherche, permettent de former aux mieux les acteurs en confrontation directe avec cette problématique.

Des partenariats ont également été mis en place pour favoriser l’accès aux droits des Spinassiens, notamment par l’entremise de la Maison de Justice et du Droit. CIDFF, SOS Femmes 93 et le planning familial travaillent ainsi de concert avec les services de la ville pour lutter contre les violences faites aux femmes. « Pendant le confinement, nous avons été les premiers dans le Département à expérimenter l’ouverture d’une permanence d’écoute au centre commercial L’Ilo. Cela a été très utile. » témoigne Satyavatee Ramdhany, juriste au sein du CIDFF 93.

Enfin, la ville participe au financement d’alarmes anti-intrusion pour les particuliers : 50% du coût total, dans la limite de 400 euros.