Un repas végétarien par semaine à la cantine
Depuis le 1er novembre, les enfants Spinassiens déjeunant dans les cantines scolaires et fréquentant les centres de loisirs le mercredi et pendant les vacances scolaires se voient proposer une fois par semaine un repas entièrement végétarien. Manger moins de viande, c’est à la fois bénéfique pour la santé et pour l’environnement !
Que dit la loi ?
La loi dite EGALIM (loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable), promulguée le 1er novembre 2018, impose aux cantines scolaires au moins un menu végétarien par semaine à compter du 1er novembre 2019. Une obligation qui correspond au souhait de la Ville d’Épinay de limiter la consommation de viande tant pour la santé que pour l’environnement.
C’est bon pour la santé
Les nutritionnistes recommandent de ne pas manger trop de viande et surtout de ne pas abuser des viandes rouges ou grasses. Le repas végétarien hebdomadaire proposé dans les cantines d’Épinay ne contient pas de viande ni de poisson mais n’est pas dépourvu de protéines animales. Laitages et œufs peuvent y figurer. Les légumes secs et les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, fèves…) riches en protéines végétales – y tiennent aussi une place de choix. D’une manière générale, dans les cantines scolaires d’Épinay-sur-Seine, les repas proposés sont équilibrés non seulement sur la journée mais aussi sur l’ensemble de la semaine, voire sur deux semaines consécutives. Le poisson, la viande et les œufs sont proposés alternativement aux enfants.
C’est bon pour l’environnement
L’élevage et la pêche ont un fort impact environnemental. Le bétail demande beaucoup de place (tant pour faire paître les bêtes que pour faire pousser la nourriture nécessaire à leur alimentation. Les animaux comme les champs cultivés ont besoin de beaucoup d’eau, autre ressource précieuse. En outre, l’exploitation des sols pour l’élevage nuit à leur qualité et à leur fertilité, aggravée encore en cas d’utilisation de produits chimiques. Enfin, l’élevage produit plus de gaz à effet de serre que les transports. Manger moins de viande, c’est donc en produire moins et mieux respecter la planète !
