Vos talents : Ahmed Angely, volleyeur ambitieux

Le Spinassien de 20 ans est un pilier du Paris Volley depuis septembre 2021. Une évolution pleine d’ambition pour celui qui a fait ses classes sur les terrains du CSME Volley-Ball.

Son avenir, il l’imagine au plus haut niveau et même, pourquoi pas, au Japon. Pour atteindre les sommets de sa discipline de cœur, Ahmed Angely y met toute sa force, sa détermination et sa volonté. En cinq ans, le joueur qui occupe le poste de central, a démontré toutes ses compétences et retenu l’attention des recruteurs du Paris Volley l’été dernier. « Actuellement, j’évolue en sélection pré-nationale, dans l’objectif de faire monter mes coéquipiers en Nationale 3 », explique le résident du quartier d’Orgemont, qui poursuit ses études à l’Université Sorbonne Paris Nord – Campus Bobigny en licence STAPS. « Je veux aller au bout de mon cursus afin d’avoir un diplôme me permettant d’entraîner après ma carrière de volleyeur. »

« Ici, c’est ma famille »

Mature et réfléchi, le Spinassien de 20 ans revient d’ailleurs sur les terrains qui l’ont vu débuter : ceux du CSME Volley-Ball. « Le rythme en licence est assez soutenu entre les cours et les entraînements mais, dès que je peux, je rends visite à mes anciens coachs et donne des conseils aux licenciés. Ici, c’est ma famille. »

Un club qui l’a vu grandir et dessiner les prémices d’une passion à laquelle il était d’abord fermé. « Mon grand frère Mohammed pratiquait le volley, il voulait m’y initier mais j’étais réticent. Puis un camarade de classe, inscrit à la section sportive volley du lycée, m’a invité à l’un de ses matchs, ce fut une révélation. »

Ahmed rejoint alors l’option sportive de l’établissement spinassien Jacques Feyder et s’inscrit au club de la Ville, en 2017, avec qui il est allé jusqu’aux portes de la finale du Championnat de France Départemental, en 2020, malheureusement arrêté avec l’arrivée de la Covid-19. Une activité qui « m’a permis de prendre confiance en moi et de nouer du lien social avec des jeunes de mon âge. Avant de commencer le volley, j’étais un peu renfermé sur moi-même. »

Jouer devient alors rapidement un plaisir. « Je me souviens de mon premier match, j’étais tellement stressé que j’ai loupé mon premier service », raconte-t-il avec le sourire.

« Mon coach m’a rassuré et rapidement j’ai compris que pour jouer sereinement, il fallait le faire avec le sourire. »

Arrivé à Épinay-sur-Seine, en 2012, après une enfance en Arabie Saoudite, Ahmed Angely l’affirme : « Le volley est un essentiel de ma vie désormais. C’est un sport complet, rempli de défis techniques. Il nécessite persévérance, détermination et passion pour être à son meilleur niveau. »

Article du 5 mars 2022, mis à jour le 26 août 2022

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Le rythme en licence est assez soutenu entre les cours et les entraînements mais, dès que je peux, je rends visite à mes anciens coachs et donne des conseils aux licenciés. Ici, c’est ma famille.

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